9.07.2014

Chronique : Reboot (Amy TINTERA)

Résumé : 


Il y a cinq ans, je suis morte.
178 minutes plus tard, je suis devenue une REBOOT

178
C'est le chiffre tatoué sur mon bras.
C'est le nombre de minutes durant lesquelles je suis restée morte.

Je suis une Reboot.
Tuée par un virus foudroyant, ressuscitée sous forme quasi surhumaine. Je ne sens plus la douleur, ni les émotions.

178 minutes de mort clinique ont fait de moi un robot, un soldat. J'obéis aux ordres, je traque, je tue. On me confie les nouveaux Reboots. S'ils échouent, ils meurent. Ca ne me fait rien, je suis Wren 178.
Je suis restée sans vie pendant 178 minutes.

Pourtant, depuis que j'ai rencontré Callum, un reboot 22, je ne me suis jamais sentie aussi vivante.

Note :


4.5/5

Avis :


Le contexte de l'histoire m'avait bien plus en lisant le résumé de ce livre, et j'ai commencé ma lecture sans a priori, n'ayant pas lu de chroniques sur ce roman auparavant. Pour tout avouer je n'ai pas vue défiler les pages, tant l'histoire m'a captivé.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Wren 178, bien qu'elle ne soit pas si inhumaine que cela, on remarque dès les premières pages, l'apparition d'émotions courante pour les humains. C'est un personnage que je dirais vif, mais aussi tendre, dans sa capacité à aimer et apprécier les gens, sa colocataire notamment, mais aussi un gardien, Leg, et bien sûr, Callum.
Callum 22 lui n'est pas aussi faible que pourrait le laisser croire son numéro, il possède une certaine force d'esprit qui peut surprendre, car il est censé être aussi émotif que les humains, et pourtant il est aussi fort que 178 sur certains points.
On a au fil de l'histoire, une romance qui s'installe entre nos deux héros, elle n'est pas trop invasive par rapport au déroulement mais pour notre grand plaisir elle est bien là.

Reboot m'a un petit peu fait penser à Promise d'Ally Condie, sans tout fois en être un remake.
Je conseil vivement Reboot aux amateurs de science-fiction et de dystopie.

Extrait :


"- Le gars t'a tiré dessus quatre fois. Tu n'as même pas cligné des paupières. Comme si tu ne t'étais aperçue de rien.
- [...] On finit par s'y habituer"

 K.

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